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Les critiques de Duartelittle

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Cinéma? Oui, surtout! Musique, séries TV, pièces de théâtre, comédies musicales, concert et autres spectacles? Aussi oui! En bien ou en mal, je “critique” tout (ou presque) ce que je vois. C’est subjectif et assumé, parfois décalé, souvent avec humour. Mon avis, mes goûts et mes couleurs, ça se discute… ou pas ;-)


Cinéma: La saga X-Men - 7/10

Publié par Duarte Little sur 22 Février 2015, 16:42pm

Catégories : #Cinéma, #Action, #SF, #Franchise, #XMen, #Marvel

ARCHIVE - ARTICLE ECRIT EN JUIN 2011

A l’occasion de la sortie en salles de “X-Men: Le commencement”, retour sur la première trilogie des super-héros mutants de Marvel

 

 

X-MEN (X1)

Cinéma: La saga X-Men - 7/10

Ce premier épisode de la saga est avant tout une présentation des différents personnages qui participent à la trilogie. Car même si chaque film possède son intrigue propre, ils sont surtout respectivement l’introduction, le développement et la conclusion d’une histoire plus globale. On découvre ainsi comment Wolverine (aussi indestructible que ses lames) et Malicia (qui a le pouvoir d’emprunter les pouvoirs d’autres mutants) se rencontrent et sympathisent, unis par leur différence des êtres humains en leur qualité de mutant. D’abord évoluant en duo solitaire, ils seront amenés à rejoindre le camp du Professeur X, qui protège des ados-mutants dans une pseudo-école de surdoués. Nous ferons ainsi la connaissance de Jean Grey, aux pouvoirs télépathiques encore mal maitrisés, Tornade qui, comme son nom l’indique, contrôle le climat, ou encore Cyclope dont les yeux lancent des lasers. A la solde de Magnéto, l’ennemi juré du professeur X qui contrôle le métal, on découvrira surtout Mystic, une métamorphe qui peut prendre n’importe quelle apparence.

 

Chargé de mettre en place beaucoup de personnages, ce premier film peine à être captivant d’un point de vue de l’action ou du scénario. L’intrigue est assez mince, et relève tout juste du divertissement, même si le fait de guider le spectateur sur l’importance du personnage de Wolverine est un leurre bien exploité. On met en avant avec insistance l’importance du Cerebro, cette machine qui permet de localiser les mutants dans le monde entier, mais on en parle avant tout pour éviter d’avoir à l’expliquer dans le film suivant. Un première grosse scène d’action a lieu à mi-film dans une gare, prétexte pour montrer l’étendue des différents pouvoirs des personnages. La scène de la statue de la liberté, avec une jolie vue de New-York rajoutée en post-prod, est LA scène d’action du film qui, bien qu’intéressante, est un peu légère pour un final.

 

Il était bien difficile de trouver un scénario qui tienne la route pour ce premier volet, compte tenu du grand nombre de comics que la saga peut se vanter d’avoir publié pendant près de 40 ans. On imagine qu’il a fallu faire un choix dans les personnages et leur trouver une histoire commune, et le résultat n’est pas si mal au final, dans cette quête où des mutants veulent transformer l’humanité en mutant, mais où les X-Men luttent contre leurs semblables pour éviter le drame politique et diplomatique.

 

Ma note: 6/10 Pas mal

 

 

X-MEN 2 (X2)

Cinéma: La saga X-Men - 7/10

Titre assez simple pour une suite, il faut le reconnaître. Néanmoins, n’ayant plus à s’encombrer de situer une action et des personnages, on est plus rapidement plongé dans le feu de l’action. Ici, le bien et le mal s’uniront contre un humain “mercenaire” dont le but est d’éradiquer tous les mutants (sympa). Ces derniers font alors équipe pour sauver leur race, quels que soient leurs idéaux. La philosophie de la trilogie devient alors plus élaborée, on rentre dans le détails de certains personnages qui pouvaient paraître moins importants, notamment le personnage de Jean Grey. Les pouvoirs et l’implication des adolescents de l’école sont développés, faisant place ainsi à une nouvelle génération de mutants, qui viennent petit à petit prendre la place de personnages emblématiques qui viendront à mourir dans cet épisode. Le parallèle entre les complexes classiques de la puberté et la difficulté de se découvrir mutant à cet âge permet une meilleure compréhension du sentiment d’exclusion de ces jeunes, la comparaison est intéressante et bien exploitée.

 

L’action est plus présente dans ce deuxième opus, et des scènes comme l’attaque de l’école, le duel entre Wolverine et son pendant féminin ou encore la fantastique scène finale où le personnage de Jean Grey fait la démonstration de toute l’étendue de son pouvoir, sont parmi les nombreuses scènes qui apportent au film une forte dose d’adrénaline. L’intrigue intrinsèque à cet “X-Men” est bien élaborée, reprenant l’importance du Cerebro évoqué dans le premier épisode, couplée à une guerre contre les mutants menée par un seul homme, Stryker.

 

X2 apporte à la trilogie une dose efficace d’action, doublée d’un développement captivant de l’histoire. On retrouve des personnages auxquels on s’attache, on en perd d’autres et on en rencontre de nouveaux dont les jeunes Pyro et Iceberg, manipulant respectivement le feu et la glace. Une suite plus réussie que l’originale à tout point de vue. 

 

Ma note: 7/10 Bien

 

 

X-MEN: l’affrontement final (X3)

Cinéma: La saga X-Men - 7/10

Ce troisième épisode marque la fin en apothéose d’une trilogie fantastique de super-héros mutants. Après la fin dramatique de X2, le film commence par un flashback 20 ans en arrière. Dans cette scène d’introduction, on voit Magnéto et le Professeur X “recruter” Jean Grey alors qu’elle est encore une adolescente. Note pour plus tard: lors de ce flashback, le professeur X marche sur ses 2 jambes… On devine alors que le personnage de Jean Grey n’a pas réellement disparu (pour notre plus grand soulagement). L’ennemi n’est désormais plus humain ou mutant: il est médical! Issu des gènes d’un mutant, un vaccin a été créé permettant aux mutants de redevenir de simples mortels. Les partisans de Magnéto ne l’entendent pas de cette oreille et veulent détruire la menace que représente cet enfant-mutant, le Professeur X et les X-Men y voit la possibilité de choisir ou non ce qu’ils sont, tandis que les humains au pouvoir seraient plustôt favorables à une vaccination généralisée. 

 

C’est dans ce climat de guerre entre trois idéaux que se déroule toute l’histoire de X3 qui marque une fin absolument pleine de surprises et de rebondissements dans un épisode où les personnages importants meurent ou perdent leurs pouvoirs. Rares seront ceux qui en sortiront indemnes. Les adolescents gagnent en maturité et deviennent des personnages à part entière, ayant la lourde tâche de remplacer ceux qui disparaissent. Ils ont moins de charisme que les Wolverine, Tornade et autre Cyclope, mais ils n'ont cependant pas leur expérience.

 

L’action est assénée à grands renforts d’effets spéciaux, boostés par des budgets colossaux accordés grâce au succès des premiers épisodes. On notera dans les grandes scènes d’action, la destruction de la maison de son enfance et la mort de l’un des siens par Jean Grey, et la scène finale à San Fransisco sur/avec le Golden Gate. La fin est une sorte de happy end dramatique: les bons gagnent mais au prix de douloureux sacrifices, et il y a peu d’espoir pour une suite vu la tournure des évènements. La trilogie prend fin de manière grandiose, X3 est le meilleur de la série.

 

Ma note: 8/10 Très bien

 

 

Au casting de la trilogie, une ribambelle de stars dont certaines ont vu leur carrière exploser depuis. On pense notamment à Hugh Jackman dans le rôle emblématique de Wolverine, dont le nombre de projet en cours ne se limite pas à des pubs pour du thé glacé (“We can dance if you want to”?). Ian McKellen, qui avec près de 50 films à son actif, incarne avec un manque d’humanité stupéfiant l’insensible Magnéto, et Patrick Stewart qui avec au moins autant de films  derrière lui, incarne son frère ennemi le Professeur X avec calme et psychologie. Famke Janssen, déjà vue dans “The Faculty” ou “Goldeneye” joue à la perfection la dualité de son personnage de Jean Grey. Halle Berry a su être plus convaincante en Tornade qu’en “Catwoman”, mais ces interprétations dans “Gothika” ou “Meurs un autre jour” ne laisse aucun doute sur son talent. Enfin, le rôle de Cyclope manque d’espace pour permettre d’entrevoir la portée du jeu d’acteur de James Marsden, prince écervelé dans “Il était une fois”, parfait en bogosse de service. 

 

Cette première trilogie marque un tournant majeur dans le film de super-héros, qui à l’instar de Spiderman ou Superman, met en avant une batterie de personnages dotés de super-pouvoirs, plutôt qu’un seul, ce qui n’est pas sans rappeler la série “Heroes” qui reprend le même principe et les mêmes codes: l’acceptation par le reste de l’humanité, la crainte de la différence, la difficulté de vivre cette différence… et aussi le concept très crédible d’évolution de l’humanité qui à l’image de l’homo-sapiens qui a éradiqué l’homme de Neandertal, fait cette comparaison selon laquelle les mutants sont la nouvelle évolution de l’homme, vouée à éradiquer la précédente... Tel est le combat de Magnéto en tout cas. Une histoire développée sur trois films et des effets spéciaux prodigieux pour aboutir à une trilogie que l’on peut d’ores et déjà qualifier de culte.

 

Note globale: 7/10 bien

 

 

X-MEN: le commencement

 

 

Ce troisième épisode marque la fin en apothéose d’une trilogie fantastique de super-héros mutants. Après la fin dramatique de X2, le film commence par un flashback 20 ans en arrière. Dans cette scène d’introduction, on voit Magnéto et le Professeur X “recruter” Jean Grey alors qu’elle est encore une adolescente. Note pour plus tard: lors de ce flashback, le professeur X marche sur ses 2 jambes… On devine alors que le personnage de Jean Grey n’a pas réellement disparu (pour notre plus grand soulagement). L’ennemi n’es désormais plus humain ou mutant: il est médical! Issu des gènes d’un mutant, un vaccin a été créé permettant aux mutants de redevenir de simples mortels. Les partisans de Magnéto ne l’entendent pas de cette oreille et veulent détruire la menace que représente cet enfant mutant, le Professeur X et les X-Men y voit la possibilité de choisir ou non ce qu’ils sont, tandis que les humains au pouvoir seraient plus favorables à une vaccination généralisée. 

C’est dans ce climat de guerre entre trois idéaux que se déroule toute l’histoire de “X-Men: l’affrontement final”, qui marque une fin absolument pleine de surprises et de rebondissements dans un épisode où les personnages importants meurent ou perdent leurs pouvoirs, rares seront ceux qui survivront. Les adolescents gagnent en maturité et deviennent des personnages à part entière, ayant la lourde tâche de remplacer ceux qui disparaissent. Ils ont moins de charisme que les Wolverine, Tornade et autre Cyclope, mais ont aussi moins d’expérience.

L’action est amenée à grands renforts d’effets spéciaux, boostés par des budgets colossaux accordés grâce au succès des premiers épisodes. On notera dans les grandes scènes d’action, la destruction de la maison de son enfance et la mort de l’un des siens par Jean Grey, et la scène finale à San Fransisco où le Golden Gate sert de vulgaire pont mobile. La fin est une sorte de happy end dramatique: les bons gagnent mais au prix de douloureux sacrifices, et il y a peu d’espoir pour une suite vu la tournure des évènements.

La trilogie prend fin de manière grandiose, “X-men: l’affrontement final” est le meilleur de la série.

Ma note: 8/10 Très bon

 

Au casting de la trilogie, une ribambelle de star dont certaines on vu leur carrière exploser depuis. On pense notamment à Hugh Jackman dans le rôle emblématique de Wolverine, dont le nombre de projet en cours ne se limite pas à des pubs pour du thé glacé (“We can dance if you want to”?). Ian McKellen, qui a près de 50 films à son actif, incarne avec un manque d’humanité stupéfiant l’insensible Magnéto, et Patrick Stewart qui avec au moins autant de films incarne son frère ennemi le Professeur X avec calme et psychologie. Fake Jansen, déjà vue dans “The Faculty” ou “Goldeneye” joue à la perfection la dualité de son personnage de Jean Grey. Halle Berry a su être plus convaincante en Tornade qu’en “Catwoman”, mais ces interprétations dans “Gothika” ou “Meurs un autre jour” ne laisse aucun doute sur son talent. Enfin, le rôle de Cyclope manque d’espace pour permettre d’entrevoir la portée du jeu d’acteur de James Marsden, prince écervelé dans “Il était une fois”, parfait en bogosse de service. 

Cette première trilogie (si tant est que l’opus récemment sorti donne naissance à une nouvelle trilogie) marque un tournant majeur dans le film de super-héros, qui à l’instar de Spiderman ou Superman, met en avant une batterie de personnages doté de super-pouvoirs plutôt qu’un seul, ce qui n’est pas sans rappeler la série “Heroes” qui reprend le même principe et les mêmes codes: l’acceptation par le reste dl’humanité, la crainte de la différence, la difficulté de vivre cette différence… et aussi le concept très crédible d’évolution de l’humanité qui à l’image de l’homo-sapiens qui a éradiqué l’homme de Neandertal, fait cette comparaison que les mutants sont la nouvelle évolution de l’homme, vouée à éradiquer la précédente, tel est le combat de Magnéto en tout cas. Une histoire développée sur trois films et des effets spéciaux prodigieux pour aboutir à une trilogie que l’on peut d’ores et déjà qualifier de culte.

Note globale: 7/10 Plutôt bon

 

X-men: le commencement

Ce troisième épisode marque la fin en apothéose d’une trilogie fantastique de super-héros mutants. Après la fin dramatique de X2, le film commence par un flashback 20 ans en arrière. Dans cette scène d’introduction, on voit Magnéto et le Professeur X “recruter” Jean Grey alors qu’elle est encore une adolescente. Note pour plus tard: lors de ce flashback, le professeur X marche sur ses 2 jambes… On devine alors que le personnage de Jean Grey n’a pas réellement disparu (pour notre plus grand soulagement). L’ennemi n’es désormais plus humain ou mutant: il est médical! Issu des gènes d’un mutant, un vaccin a été créé permettant aux mutants de redevenir de simples mortels. Les partisans de Magnéto ne l’entendent pas de cette oreille et veulent détruire la menace que représente cet enfant mutant, le Professeur X et les X-Men y voit la possibilité de choisir ou non ce qu’ils sont, tandis que les humains au pouvoir seraient plus favorables à une vaccination généralisée. 

C’est dans ce climat de guerre entre trois idéaux que se déroule toute l’histoire de “X-Men: l’affrontement final”, qui marque une fin absolument pleine de surprises et de rebondissements dans un épisode où les personnages importants meurent ou perdent leurs pouvoirs, rares seront ceux qui survivront. Les adolescents gagnent en maturité et deviennent des personnages à part entière, ayant la lourde tâche de remplacer ceux qui disparaissent. Ils ont moins de charisme que les Wolverine, Tornade et autre Cyclope, mais ont aussi moins d’expérience.

L’action est amenée à grands renforts d’effets spéciaux, boostés par des budgets colossaux accordés grâce au succès des premiers épisodes. On notera dans les grandes scènes d’action, la destruction de la maison de son enfance et la mort de l’un des siens par Jean Grey, et la scène finale à San Fransisco où le Golden Gate sert de vulgaire pont mobile. La fin est une sorte de happy end dramatique: les bons gagnent mais au prix de douloureux sacrifices, et il y a peu d’espoir pour une suite vu la tournure des évènements.

La trilogie prend fin de manière grandiose, “X-men: l’affrontement final” est le meilleur de la série.

Ma note: 8/10 Très bon

 

Au casting de la trilogie, une ribambelle de star dont certaines on vu leur carrière exploser depuis. On pense notamment à Hugh Jackman dans le rôle emblématique de Wolverine, dont le nombre de projet en cours ne se limite pas à des pubs pour du thé glacé (“We can dance if you want to”?). Ian McKellen, qui a près de 50 films à son actif, incarne avec un manque d’humanité stupéfiant l’insensible Magnéto, et Patrick Stewart qui avec au moins autant de films incarne son frère ennemi le Professeur X avec calme et psychologie. Fake Jansen, déjà vue dans “The Faculty” ou “Goldeneye” joue à la perfection la dualité de son personnage de Jean Grey. Halle Berry a su être plus convaincante en Tornade qu’en “Catwoman”, mais ces interprétations dans “Gothika” ou “Meurs un autre jour” ne laisse aucun doute sur son talent. Enfin, le rôle de Cyclope manque d’espace pour permettre d’entrevoir la portée du jeu d’acteur de James Marsden, prince écervelé dans “Il était une fois”, parfait en bogosse de service. 

Cette première trilogie (si tant est que l’opus récemment sorti donne naissance à une nouvelle trilogie) marque un tournant majeur dans le film de super-héros, qui à l’instar de Spiderman ou Superman, met en avant une batterie de personnages doté de super-pouvoirs plutôt qu’un seul, ce qui n’est pas sans rappeler la série “Heroes” qui reprend le même principe et les mêmes codes: l’acceptation par le reste dl’humanité, la crainte de la différence, la difficulté de vivre cette différence… et aussi le concept très crédible d’évolution de l’humanité qui à l’image de l’homo-sapiens qui a éradiqué l’homme de Neandertal, fait cette comparaison que les mutants sont la nouvelle évolution de l’homme, vouée à éradiquer la précédente, tel est le combat de Magnéto en tout cas. Une histoire développée sur trois films et des effets spéciaux prodigieux pour aboutir à une trilogie que l’on peut d’ores et déjà qualifier de culte.

Note globale: 7/10 Plutôt bon

 

X-men: le commencement

Cinéma: La saga X-Men - 7/10

Comme annoncé juste avant, faire une suite à X3 relevait de l’impossible, les créateurs se sont donc habilement attelés à la construction d’une préquelle, en revenant aux sources de l’amitié qui unissait Xavier et Eric, alias Professeur X et Magnéto. On reprend ici les images de l’enfance de ce dernier, déjà utilisées dans le X1, adolescent rescapé des camps de concentration qu’il est. On développe en parallèle le recrutement des premiers adolescents mutants. On a alors une double métaphore de la condition humaine par l’intermédiaire de la condition des mutants: l’enfer des camps qu’a vécu Eric/Magnéto, cette époque où la différence des juifs notamment était perçu comme contre-nature; et vivre les affres de l’adolescence et de la puberté lorsque l’on se sent différents des autres et comment faire pour s’accepter. La portée idéologique du film est absolument incroyable et bien maitrisé, et tient sur toute la longueur du film. En plus de cette portée idéologique, il y a la portée historique où les créateurs impliquent intelligemment les mutants dans l’Histoire en les présentant ni plus ni moins comme les instigateurs de la guerre froide. Du coup, le film gagne énormément en crédibilité et le scénario en devient captivant et palpitant, amplifié par de scènes d’action redoutables. Il évite ainsi l’écueil de la vacuité d’un premier épisode et relance la franchise avec beaucoup d’éfficacité.

 

Tout en s’affranchissant de la trilogie d’origine, le film ne manque pas de clins d’oeils faits à celle-ci. Qu’il s’agisse de citer de manière anecdotiques des personnages qui se trouvent être importants dans les premiers films, comme Stryker (ou à l’inverse comme Le Fauve), de présenter le Cerebro dans sa version archaïque, ou en reprenant les images de la scène d’introduction de X1, les références sont nombreuses et ne manquent pas d’interpeler le spectateur.

 

On regrettera forcément l’absence logique des grands personnages qui ont fait le succès de la trilogie originelle, mais la nouvelle vague de super-héros semble très prometteuse. Au coté de Eric/Magnéto et Xavier/Professeur X, on retrouve néanmoins Mystic (qui n’a pas toujours été du coté des méchants), Le Fauve (aperçu dans X3) et un caméo de Hugh Jackman absolument excellent dans une brève apparition en tant que Wolverine.

 

Seule erreur dans cette préquelle: l’explication du handicap de Xavier/Professeur X nous est donné à la fin du film. Pourtant, rappelez-vous, lors du flashback qui ouvre X3, on le voit, plus vieux, marcher sur ses 2 jambes pour aller chercher Jean Grey. Et ce n’est pas seulement un problème d’acteur, puisque le Professeur X crée son école pour surdoués APRES son accident, à la fin de X4, et va recruter Jean Grey pour cette même école, au début du X3 toujours sur ses 2 jambes… une erreur, ou du moins incohérence, que j’espère ne pas être le seul à avoir relevé.

A  nouveau film, nouveau casting. James McAvoy incarne le jeune Xavier, optimiste et idéaliste au possible, très protecteur avec ses recrues. Peu connu du grand public, il a néanmoins une filmographie déjà bien remplie avec des participations à des films comme “Wanted” ou “Le dernier roi d’Ecosse”. Pour Eric, c’est Michael Fassbender qui a été choisi. Lui aussi peu connu malgré ses apparitions dans “Inglorious Bastards” ou “300”, il devient ce méchant auquel on finit malgré tout par s’attacher lorsque l’on sait ce qu’il a vécu et traversé pour en arriver à haïr ainsi l’humanité. On ne présente plus Kevin Bacon, qui interprète avec talent et conviction Sebastian Shaw, le nouveau méchant, avec à ses cotés la “brillante”, pour ne pas dire reluisante, January Jones, connu pour son rôle de Betty dans la série à succès “Mad Men” et que l’on a vu récemment dans l’excellent thriller “Sans identité” (voir l’article ici)

Si X4 n’était pas le début d’une nouvelle trilogie, il n’en resterait pas moins un très bon film idéologique au scénario parfaitement intégré dans l’Histoire mondiale. Un retour aux origines qui ne manque pas d’action, de saveur et d’une pointe d’humour.

 

Ma note: 8/10 Très bien

 

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S
J'avoue que j'ai toujours bien aimé les X men!
Répondre
D
c'est que tu as bon goût ;-)

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